Auguste RENOIR
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"En décembre [1898], il est en butte, la même année à une crise aigüe de rhumatismes. Son mal, jusqu'à la fin avec de courtes trèves, fera de lui un infirme. Il finira par perdre l'usage de ses mains et de ses jambes mais sa bonne humeur supportera la douleur avec un inaltérable optimisme [...] Jamais il ne cessera de peindre, allant, pour y parvenir, jusqu'à se faire attacher au poignet un pinceau."Maurice Bex in Francastel " Il a 78 ans [...] Auguste Renoir, bien que
prisonnier de son fauteuil roulant, commence une nature
morte aux trois pommes. Il est satisfait : " Je
crois que je commence à y comprendre quelque chose
!" déclare-t-il avant de se coucher. Et le délire
commence, un délire hanté de nouveaux tableaux à
peindre :
Cité par Bernadette de Castelbajac, Derniers
mots, derniers soupirs.
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