Gustave COURBET
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"En 1870, élu président de la commuission des Musées, il émet le voeu que le Gouvernement autorise de déboulonner la colonne Vendôme, décision que décrètera la Commune au mois d'avril suivant. Courbet élu conseiller communal et délégué aux Beaux-Arts a beau avoir donné sa démission de cette fonction plusieurs jours avant que la colonne ne soit jetée bas, c'est lui qui, une fois l'ordre rétabli, sera tenu pour responsable de cette dépradation. Condamné à six mois de prison, il recommence à peindre, sa peine purgée, et exposerait au salon si Meissonier ne s'opposait à ce qu'il y soit admis. Astreint par l'Assemblée Nationale à payer les frais de réidification de la Colonne Vendôme, Courbet part pour l'exil à la Tour-de-Peilz près de Vevey où il se remet à peindre des paysages et des portraits. Sa santé fort ébranlée ne résista pas à la nouvelle de la vente aux enchères des tableaux saisis dans son atelier. Il succomba des suites d'une cirrhose du foie, le 31 décembre 1877 à la Tour-de-Peilz"Maurice Bex in Francastel"Ma peinture est la seule vraie ; je suis le premier et l'unique artiste de ce siècle."cité par Pierre Schneider, in "Manet", éditions Time-Life.Retour index peintre |